Comme dans toute l’Europe, la logique de l’austérité appliquée aux populations, au bénéfice des marchés financiers, cible plus particulièrement les droits sociaux et les services publics.
Le gouvernement, les 20 et 21 juin, a convoqué la deuxième conférence dite « sociale » sur fond de nouvelle aggravation de la réforme du marché du travail, l’accompagnement de l’acte III de la décentralisation avec une attaque contre le statut général des fonctionnaires (sous couvert de déontologie, imposer l’obligation de réserve, durcir le disciplinaire…) et une nouvelle offensive contre les régimes de retraite et notamment le Code des Pensions. Sur ce point, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CGC ont déclaré n’accepter aucun nouveau recul (maintien du calcul des pensions sur l’indice détenu 6 mois avant le départ, durée de cotisation et report de l’âge de départ…).
La Modernisation de l’Action Publique succède à la Révision Générale des Politiques Publiques avec la même logique de destruction en termes de missions des services publics de l’Etat et d’effectifs d’agents.
De la RéATE – Réforme de l’Administration Territoriale de l’Etat – à l’ATE – Administration Territoriale de l’Etat, une nouvelle réorganisation des services territoriaux de l’Etat est à l’étude avec la mission confiée à Messieurs Rebière et Weiss. De nouvelles mutualisations sont envisagées en matière de gestion des ressources humaines ou matérielles.
Après un budget 2013 calamiteux pour les effectifs dans nos services, le projet de budget 2014 s’annonce encore plus difficile.